Effets de différents fertilisants organiques et les déjections des animaux sur la croissance et la production du Gombo (Hibiscus esculentus) dans un sol acide de Bandundu | Author : Jérémie BANGALA Ngway et Roger NDONA Kayamba | Abstract | Full Text | Abstract :Le gombo (Hibiscus esculentus) est parmi les légumes qui ont une valeur nutritionnelle appréciable. La faible production du gombo à Bandundu est la seule raison qui a amené à expérimenter sur le sol du Campus de Lwani les différentes matières organiques dont la bouse de vaches, la crotte de moutons, l’excrément de porcs et le tithonia. La variété utilisée est le Clemson spineless à croissance déterminée, tige courte et un cycle de vie courte. Elle fructifie seulement au bout de trois mois du semis. Le dispositif adopté au cours de l’expérience est celui de bloc complet randomisé traité par le test de FISHER, comprenant 5 traitements avec 3 répétitions. Chaque parcelle est formée de 14 plants et les mesures prises sur les 5 plants du milieu pour éviter les effets de bordure. Les paramètres étudiés sont : le nombre des feuilles, le diamètre au collet, la hauteur du plant, nombre des fruits, poids de fruits/ plant, la production totale en fruits/ traitement et le rendement. Les résultats sont traités par l’analyse de la variance (ANOVA) et la comparaison des moyennes par le test de la plus petite différence significative (PPDS) et le tout grâce au logiciel SPSS. Les rendements ont montré que le T4 avec 0.079 t/ha est significativement plus élevée suivi de T2 avec 0.052 t/ha. Ainsi, il apparait de manière claire que T4 et T2, sont considérés comme les meilleurs traitements pour la production de gombo à Bandundu.
|
| Gestion des eaux usées au sein des ménages dans la zone de santé de Kinshasa | Author : Moïse BIKOKO Bikoko, Moïse MALU Pembi, Gilbert KALONJI Masheki, Gilbert MPOKAMA Mpokama et Aimée KASOKI Maombi | Abstract | Full Text | Abstract :Introduction : Les eaux usées constituent un problème majeur de santé publique qui touche en majorité la population vivant dans les pays en développement. Méthodes : Sur 14643 femmes ménagères habitant la zone de santé de Kinshasa, nous avons prélevé un échantillon de 216 chefs des ménages à l’aide du logiciel Epi info 7.2. Nous avons recouru à la méthode d’enquête, à la technique d’interview, observation et à l’échantillonnage aléatoire systématique. La base des données et le traitement des données ont été réalisés en SPSS 24 où les données ont été saisies, codifiées et nettoyées pour l’analyse. La comparaison des données a été réalisée à l’aide du test chi- carré. Le degré de signification a été fixé à p=0,05. Résultats : Sur 216 sujets enquêtés : 138 soit 63,9% des enquêtées ne gèrent pas rationnellement les eaux usées. Sachant que la gestion rationnelle des eaux usées est évaluée à 36,1%, ce qui est inférieur au niveau d’acceptabilité fixé à 50%. Conclusion : Nous estimons que ces indicateurs permettront d’orienter des informations essentielles sur la gestion rationnelle des eaux usées provenant des ménages auprès des femmes ménagères dans le but de réduire le risque d’exposition aux maladies infectieuses, d’améliorer la gestion des eaux usées et la santé de toute la population.
|
| Obstacles au développement liés au système éducatif national. Analyses et perspectives | Author : Deltard RISASI Ongondjo et J. P. RAMAZANI BIN SABITI | Abstract | Full Text | Abstract :L’éducation occupe une place centrale au sein des sociétés humaines. Elle est présente sous diverses formes, dont la plus dominante est celle dispensée par les institutions d’enseignement primaire, secondaire mais aussi supérieur et universitaire. Cette étude a été élaborée suivant la méthode structuro-fonctionnaliste. La technique documentaire, et d’observation nous étaient utiles dans la consultation des livres, articles et la récolte des données sur le terrain. Le niveau de la pauvreté des parents et les conditions déplorables de travail et des études sont à la base de certaines entraves au développement du système éducatif congolais. Ces obstacles influencent négativement le niveau de la formation de la jeunesse estudiantine. Cette baisse continuelle du niveau d’études a atteint son paroxysme suite au désintéressement des pouvoirs publics et au déficit concernant la prise en charge du fonctionnement des universités et instituts supérieurs. L’organisation des enseignements universitaires adéquats exige la prise en compte des conditions de vie, de travail et du contexte de déroulement de la formation des jeunes universitaires. L’université est un cadre propice pour l’amélioration et le développement de la vie de l’être humain.
|
| Profil épidémiologique, clinique et facteurs de risque de diabète sucré. Cas de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa | Author : Richard RISASI Etutu Junior, Adolphe LUKUSA Mbaya, Christian MOTUTA Amisi | Abstract | Full Text | Abstract :Introduction : Le diabète sucré est une affection métabolique chronique, fréquente, reconnue comme une épidémie mondiale. Méthodes : C’est une étude descriptive et rétrospective sur un échantillon de 50 patients à l’HPGRK sur une période de 2 ans. Résultats : Environ 60% étaient des femmes et 40% des hommes avec un sex ratio de 1,5/1. La tranche d’âge la plus touchée était comprise entre 52 et 62 ans, 94% des patients avaient un âge > 40 ans avec un âge moyen de 55,48±11,620. Le type 2 était prédominant avec 82,0%. 32% des patients étaient souvent obèses (12%) et en surpoids (20%) et 8% en dénutri. Les signes cardinaux de diabète sucré (44%) étaient les principales plaintes. La glycémie > 200 mg/dl (64%). Le facteur de risque de diabète revient aux antécédents familiaux de diabète sucré (56%) et les facteurs de risque cardiovasculaire à l’alcool (60%) et l’HTA. Le pied diabétique était la principale complication (42%). Conclusion : Le diabète sucré est fréquent. Il concerne souvent les femmes que les hommes, sujets de plus de 40 ans. Le pied diabétique est la complication la plus fréquente.
|
| Facteurs associés à l’insalubrité des ménages et ses conséquences dans la zone de santé de Kinshasa | Author : Jolie NZOLANI Mfula, Mack MPINGIYABO Kabeya , Sylvain KWETE Kwete et Aimée KASOKI Maombi | Abstract | Full Text | Abstract :Introduction : L’insalubrité des ménages constitue un danger pour la santé dans plusieurs pays du monde surtout dans les pays en développement où plusieurs facteurs peuvent être à la base de l’insalubrité. Méthodes : Sur 16251 chefs des ménages habitant la zone de santé de Kinshasa, nous avons prélevé un échantillon de 216 chefs de ménages à l’aide du logiciel Epi info 7.2. Nous avons recouru à la méthode d’enquête, à la technique d’interview, observation et à l’échantillonnage aléatoire systématique. La base des données et le traitement des données ont été réalisés en SPSS 24 où les données ont été saisies, codifiées et nettoyées pour l’analyse. La comparaison des données a été réalisée à l’aide du test chi- carré. Le degré de signification a été fixé à p=0,05. Résultats : L’insalubrité des ménages est associée (P<0,05) (OR =0,399) au manque des moyens financiers, (P<0,05) (OR = 1,983) à la participation inactive et (P<0,05) (OR = 1,586) à l’absence des structures de salubrité tandis que l’influence de la modernisation n’est pas associée à l’insalubrité du milieu. Les maladies infectieuses (73,1%) et la présence des moustiques (65,3%) sont les conséquences de l’insalubrité des ménages, par rapport au niveau d’acceptabilité fixé à 50%. Conclusion : Nous estimons que ces indicateurs serviront de base pour orienter les informations sur l’insalubrité au sein des ménages auprès des chefs des ménages dans le but d’assainir le milieu et réduire le risque des maladies et puis d’améliorer les conditions sanitaires.
|
| Effet de Tithonia diversifolia sur le rendement de maïs (Zea mays, L.) dans les conditions agro-écologiques de Benalongo dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï Central | Author : Laurent IMASHAMA Bikoko, Richard RISASI Etutu Lipaso, Matthieu TULANTSHIEDI Kena Kudia, Moïse BIKOKO Bikoko et Albert MUANYIMI Mikobi. | Abstract | Full Text | Abstract :L’amélioration de la productivité des sols en zone forestière dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï central peut être possible grâce aux intrants locaux présents dans le milieu. Cette étude est menée dans le but d’évaluer l’effet de biomasses des feuilles de Tithonia diversifolia dans la restauration de la fertilité du sol et sur le rendement du maïs. L’étude a été conduite pendant deux ans soit quatre campagnes à raison de deux campagnes par an (grande et petite saison) dans les conditions agro-écologiques du territoire de Mweka dans la Province du Kasaï central. Les résultats obtenus indiquent que les feuilles de Tithonia diversifolia peuvent être utilisées comme un bon fertilisant organique. Des différences très significatives (p ? 0,01) ont été obtenues entre les différents traitements en ce qui concerne les rendements de maïs, variant de 681 à 4188 kg.ha-1. Tous les paramètres étudiés (hauteur des plants, diamètre au collet, surface foliaire, le poids de mille grains), ont connu un accroissement positif pour tous les traitements par rapport au témoin. Les doses de 0,5 kg/m2 et 0,6 kg/m2 de Tithonia diversifolia étaient les meilleures et les plus performantes ; preuve des effets bénéfiques des feuilles de Tithonia diversifolia dans le sol. L’application de ces biomasses dans le sol deux semaines avant le semis du maïs joue ainsi un rôle important sur les propriétés physiques et chimiques du sol en entraînant l’augmentation du rendement du maïs grain de l’ordre de 4,188T/ha par rapport au témoin (sol non traité) : 0,681 T/ha à 4,188T/ha.
|
| Impact de coronavirus sur le niveau socio-économique des ménages dans les zones de santé de la ville de Kinshasa | Author : Mack MPINGIYABO Kabeya, M.B. MANSUEKI, Pycha LOKANDA Lohese, Ibrahimu ISSA, Jean-Claude MATETE Nzoku et Richard RISASI Etutu Junior | Abstract | Full Text | Abstract :Le coronavirus constitue actuellement un problème majeur de santé publique affectant l’économie de tous les pays du monde. Notre étude a porté sur l’impact de coronavirus sur le niveau socio-économique des ménages dans les zones de santé de la ville de Kinshasa. La population concernée était constituée par l’ensemble des chefs de ménage résidant dans les zones de santé de la ville de Kinshasa : Kinshasa, Kintambo, Ngiri-ngiri et Kalamu I. La taille de l’échantillon était de 216 chefs de ménage. Nous avons recouru à la méthode d’enquête, à la technique d’interview et à l’échantillonnage aléatoire systématique. L’étude est transversale à visée analytique. La base des données et le traitement des données ont été réalisés en SPSS 24. Nous sommes arrivés aux résultats suivants : le gain moyen ($)/mois avant la Covid-19 est de 518,01$ et pendant la Covid-19 le gain moyen ($)/mois est de 301,13$. D’où la relation est statistiquement significative (p<0,01) entre le gain moyen ($)/mois avant la Covid-19 et le gain moyen ($)/mois pendant la Covid-19. C’est pour dire que le coronavirus a un effet négatif sur le niveau socio-économique des ménages. Nous estimons que ces indicateurs permettront d’orienter des informations essentielles sur le coronavirus auprès des chefs de ménage dans le but de les aider à respecter les gestes barrières et permettre une amélioration de la santé de toute la population.
|
| Apport de la planification familiale dans la lutte contre les grossesses non désirées chez les femmes en âge de procréation dans la zone de santé de KASA-VUBU | Author : Jean Claude MATETE Nzoku, Mack MPINGIYABO Kabeya, Jocelyn KIASISWA Mvemba et J.O. ENGONDO | Abstract | Full Text | Abstract :Introduction : L’utilisation des méthodes contraceptives reste jusqu’aujourd’hui une préoccupation majeure de santé publique dans le monde entier ; toutefois, le choix des méthodes contraceptives est encore en contradiction chez les femmes en âge de procréation vivant dans les différents pays du monde. Méthode : Notre étude a porté sur l’apport de la planification familiale dans la lutte contre les grossesses non désirées chez les femmes en âge de procréation dans la zone de santé de Kasa-Vubu. La population concernée était constituée par l’ensemble des femmes en âge de procréation habitant la zone de santé de Kasa-Vubu. La taille de l’échantillon était de 255 femmes en âge de procréation. Nous avons recouru à la méthode d’enquête, à la technique d’interview et à l’échantillonnage aléatoire systématique. L’étude est transversale à visée analytique. La base des données et le traitement des données ont été réalisés en SPSS 24. Résultats : Sur 255 sujets enquêtés : 175 soit 68,6% des enquêtées ont noté que l’apport de la planification familiale dans la lutte contre les grossesses non désirées est suffisant, ce qui est supérieur au niveau d’acceptabilité fixé à 50%. Conclusion : Nous osons croire que ces indicateurs serviront de base pour orienter les informations nécessaires sur la planification familiale des femmes en âge de procréation.
|
| Analyse, enjeux et recommandations du projet transaqua | Author : Richard RISASI Etutu Lipaso, , Antoine OTSHUDI Mpoyi Lomasa, Sylvain ALONGO Longomba, Richard RISASI Etutu Junior, et Jacques ILUNGA Lubatshi | Abstract | Full Text | Abstract :L’eau, de par son caractère indispensable, constitue l’un des enjeux majeurs pour l’humanité. Dans un monde marqué par une forte inégalité dans la distribution des ressources en eau, le transport de l’eau ne cesse de se développer, donnant lieu à des projets d’ampleur inédite tel que le projet de transfert des eaux du bassin du Fleuve Congo vers le lac Tchad. Se basant sur la méthode d’analyse documentaire, il découle que l’évaporation, l’infiltration, les actions anthropiques, le régime irrégulier de la rivière Chari à cause des étiages forts, la déforestation et la baisse de la pluviométrie expliqueraient le phénomène de rétrécissement accéléré du Lac-Tchad observé depuis un certain temps. Selon certains auteurs, c’est l’ensablement qui serait à la base de l’assèchement du Lac Tchad. Nous pensons qu’avant la mise en exécution de ce projet, il faudrait qu’une équipe d’experts multidisciplinaires des pays demandeurs et donneurs soit établie dans le but de mener des études approfondies sur le terrain afin de connaître les raisons réelles d’assèchement du Lac et de prévoir les études d’impacts environnementaux et sociaux dans le bassin du fleuve Congo.
|
| Effet de Tithonia diversifolia sur le rendement de maïs (Zea mays, L.) dans les conditions agro-écologiques de Benalongo dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï Central | Author : Laurent IMASHAMA Bikoko, Richard RISASI Etutu Lipaso, Matthieu TULANTSHIEDI Kena Kudia, Moïse BIKOKO Bikoko et Albert MUANYIMI Mikobi | Abstract | Full Text | Abstract :L’amélioration de la productivité des sols en zone forestière dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï central peut être possible grâce aux intrants locaux présents dans le milieu. Cette étude est menée dans le but d’évaluer l’effet de biomasses des feuilles de Tithonia diversifolia dans la restauration de la fertilité du sol et sur le rendement du maïs. L’étude a été conduite pendant deux ans soit quatre campagnes à raison de deux campagnes par an (grande et petite saison) dans les conditions agro-écologiques du territoire de Mweka dans la Province du Kasaï central. Les résultats obtenus indiquent que les feuilles de Tithonia diversifolia peuvent être utilisées comme un bon fertilisant organique. Des différences très significatives (p ? 0,01) ont été obtenues entre les différents traitements en ce qui concerne les rendements de maïs, variant de 681 à 4188 kg.ha-1. Tous les paramètres étudiés (hauteur des plants, diamètre au collet, surface foliaire, le poids de mille grains), ont connu un accroissement positif pour tous les traitements par rapport au témoin. Les doses de 0,5 kg/m2 et 0,6 kg/m2 de Tithonia diversifolia étaient les meilleures et les plus performantes ; preuve des effets bénéfiques des feuilles de Tithonia diversifolia dans le sol. L’application de ces biomasses dans le sol deux semaines avant le semis du maïs joue ainsi un rôle important sur les propriétés physiques et chimiques du sol en entraînant l’augmentation du rendement du maïs grain de l’ordre de 4,188T/ha par rapport au témoin (sol non traité) : 0,681 T/ha à 4,188T/ha
|
| Effet de Tithonia diversifolia sur le rendement de maïs (Zea mays, L.) dans les conditions agro-écologiques de Benalongo dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï Central | Author : Laurent IMASHAMA Bikoko, Richard RISASI Etutu Lipaso, Matthieu TULANTSHIEDI Kena Kudia, Moïse BIKOKO Bikoko et Albert MUANYIMI Mikobi | Abstract | Full Text | Abstract :L’amélioration de la productivité des sols en zone forestière dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï central peut être possible grâce aux intrants locaux présents dans le milieu. Cette étude est menée dans le but d’évaluer l’effet de biomasses des feuilles de Tithonia diversifolia dans la restauration de la fertilité du sol et sur le rendement du maïs. L’étude a été conduite pendant deux ans soit quatre campagnes à raison de deux campagnes par an (grande et petite saison) dans les conditions agro-écologiques du territoire de Mweka dans la Province du Kasaï central. Les résultats obtenus indiquent que les feuilles de Tithonia diversifolia peuvent être utilisées comme un bon fertilisant organique. Des différences très significatives (p ? 0,01) ont été obtenues entre les différents traitements en ce qui concerne les rendements de maïs, variant de 681 à 4188 kg.ha-1. Tous les paramètres étudiés (hauteur des plants, diamètre au collet, surface foliaire, le poids de mille grains), ont connu un accroissement positif pour tous les traitements par rapport au témoin. Les doses de 0,5 kg/m2 et 0,6 kg/m2 de Tithonia diversifolia étaient les meilleures et les plus performantes ; preuve des effets bénéfiques des feuilles de Tithonia diversifolia dans le sol. L’application de ces biomasses dans le sol deux semaines avant le semis du maïs joue ainsi un rôle important sur les propriétés physiques et chimiques du sol en entraînant l’augmentation du rendement du maïs grain de l’ordre de 4,188T/ha par rapport au témoin (sol non traité) : 0,681 T/ha à 4,188T/ha
|
| Facteurs associés à l’insalubrité des ménages et ses conséquences dans la zone de santé de Kinshasa | Author : Jolie NZOLANI Mfula, Mack MPINGIYABO Kabeya, Sylvain KWETE Kwete et Aimée KASOKI Maombi | Abstract | Full Text | Abstract :Introduction : L’insalubrité des ménages constitue un danger pour la santé dans plusieurs pays du monde surtout dans les pays en développement où plusieurs facteurs peuvent être à la base de l’insalubrité. Méthodes : Sur 16251 chefs des ménages habitant la zone de santé de Kinshasa, nous avons prélevé un échantillon de 216 chefs de ménages à l’aide du logiciel Epi info 7.2. Nous avons recouru à la méthode d’enquête, à la technique d’interview, observation et à l’échantillonnage aléatoire systématique. La base des données et le traitement des données ont été réalisés en SPSS 24 où les données ont été saisies, codifiées et nettoyées pour l’analyse. La comparaison des données a été réalisée à l’aide du test chi- carré. Le degré de signification a été fixé à p=0,05. Résultats : L’insalubrité des ménages est associée (P<0,05) (OR =0,399) au manque des moyens financiers, (P<0,05) (OR = 1,983) à la participation inactive et (P<0,05) (OR = 1,586) à l’absence des structures de salubrité tandis que l’influence de la modernisation n’est pas associée à l’insalubrité du milieu. Les maladies infectieuses (73,1%) et la présence des moustiques (65,3%) sont les conséquences de l’insalubrité des ménages, par rapport au niveau d’acceptabilité fixé à 50%. Conclusion : Nous estimons que ces indicateurs serviront de base pour orienter les informations sur l’insalubrité au sein des ménages auprès des chefs des ménages dans le but d’assainir le milieu et réduire le risque des maladies et puis d’améliorer les conditions sanitaires.
|
| Effets de différents fertilisants organiques et les déjections des animaux sur la croissance et la production du Gombo (Hibiscus esculentus) dans un sol acide de Bandundu | Author : Jérémie BANGALA Ngway et Roger NDONA Kayamba | Abstract | Full Text | Abstract :Le gombo (Hibiscus esculentus) est parmi les légumes qui ont une valeur nutritionnelle appréciable. La faible production du gombo à Bandundu est la seule raison qui a amené à expérimenter sur le sol du Campus de Lwani les différentes matières organiques dont la bouse de vaches, la crotte de moutons, l’excrément de porcs et le tithonia. La variété utilisée est le Clemson spineless à croissance déterminée, tige courte et un cycle de vie courte. Elle fructifie seulement au bout de trois mois du semis. Le dispositif adopté au cours de l’expérience est celui de bloc complet randomisé traité par le test de FISHER, comprenant 5 traitements avec 3 répétitions. Chaque parcelle est formée de 14 plants et les mesures prises sur les 5 plants du milieu pour éviter les effets de bordure. Les paramètres étudiés sont : le nombre des feuilles, le diamètre au collet, la hauteur du plant, nombre des fruits, poids de fruits/ plant, la production totale en fruits/ traitement et le rendement. Les résultats sont traités par l’analyse de la variance (ANOVA) et la comparaison des moyennes par le test de la plus petite différence significative (PPDS) et le tout grâce au logiciel SPSS. Les rendements ont montré que le T4 avec 0.079 t/ha est significativement plus élevée suivi de T2 avec 0.052 t/ha. Ainsi, il apparait de manière claire que T4 et T2, sont considérés comme les meilleurs traitements pour la production de gombo à Bandundu.
|
| Gestion des eaux usées au sein des ménages dans la zone de santé de Kinshasa | Author : Moïse BIKOKO Bikoko, Moïse MALU Pembi, Gilbert KALONJI Masheki, Gilbert MPOKAMA Mpokama et Aimée KASOKI Maombi | Abstract | Full Text | Abstract :Introduction : Les eaux usées constituent un problème majeur de santé publique qui touche en majorité la population vivant dans les pays en développement. Méthodes : Sur 14643 femmes ménagères habitant la zone de santé de Kinshasa, nous avons prélevé un échantillon de 216 chefs des ménages à l’aide du logiciel Epi info 7.2. Nous avons recouru à la méthode d’enquête, à la technique d’interview, observation et à l’échantillonnage aléatoire systématique. La base des données et le traitement des données ont été réalisés en SPSS 24 où les données ont été saisies, codifiées et nettoyées pour l’analyse. La comparaison des données a été réalisée à l’aide du test chi- carré. Le degré de signification a été fixé à p=0,05. Résultats : Sur 216 sujets enquêtés : 138 soit 63,9% des enquêtées ne gèrent pas rationnellement les eaux usées. Sachant que la gestion rationnelle des eaux usées est évaluée à 36,1%, ce qui est inférieur au niveau d’acceptabilité fixé à 50%. Conclusion : Nous estimons que ces indicateurs permettront d’orienter des informations essentielles sur la gestion rationnelle des eaux usées provenant des ménages auprès des femmes ménagères dans le but de réduire le risque d’exposition aux maladies infectieuses, d’améliorer la gestion des eaux usées et la santé de toute la population.
|
| Analyse, enjeux et recommandations du projet transaqua | Author : Richard RISASI Etutu Lipaso, , Antoine OTSHUDI Mpoyi Lomasa, Sylvain ALONGO Longomba, Richard RISASI Etutu Junior, et Jacques ILUNGA Lubatshi | Abstract | Full Text | Abstract :L’eau, de par son caractère indispensable, constitue l’un des enjeux majeurs pour l’humanité. Dans un monde marqué par une forte inégalité dans la distribution des ressources en eau, le transport de l’eau ne cesse de se développer, donnant lieu à des projets d’ampleur inédite tel que le projet de transfert des eaux du bassin du Fleuve Congo vers le lac Tchad. Se basant sur la méthode d’analyse documentaire, il découle que l’évaporation, l’infiltration, les actions anthropiques, le régime irrégulier de la rivière Chari à cause des étiages forts, la déforestation et la baisse de la pluviométrie expliqueraient le phénomène de rétrécissement accéléré du Lac-Tchad observé depuis un certain temps. Selon certains auteurs, c’est l’ensablement qui serait à la base de l’assèchement du Lac Tchad. Nous pensons qu’avant la mise en exécution de ce projet, il faudrait qu’une équipe d’experts multidisciplinaires des pays demandeurs et donneurs soit établie dans le but de mener des études approfondies sur le terrain afin de connaître les raisons réelles d’assèchement du Lac et de prévoir les études d’impacts environnementaux et sociaux dans le bassin du fleuve Congo.
|
| Profil épidémiologique, clinique et facteurs de risque de diabète sucré. Cas de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa | Author : Richard RISASI Etutu Junior, Adolphe LUKUSA Mbaya, Christian MOTUTA Amisi | Abstract | Full Text | Abstract :Introduction : Le diabète sucré est une affection métabolique chronique, fréquente, reconnue comme une épidémie mondiale. Méthodes : C’est une étude descriptive et rétrospective sur un échantillon de 50 patients à l’HPGRK sur une période de 2 ans. Résultats : Environ 60% étaient des femmes et 40% des hommes avec un sex ratio de 1,5/1. La tranche d’âge la plus touchée était comprise entre 52 et 62 ans, 94% des patients avaient un âge > 40 ans avec un âge moyen de 55,48±11,620. Le type 2 était prédominant avec 82,0%. 32% des patients étaient souvent obèses (12%) et en surpoids (20%) et 8% en dénutri. Les signes cardinaux de diabète sucré (44%) étaient les principales plaintes. La glycémie > 200 mg/dl (64%). Le facteur de risque de diabète revient aux antécédents familiaux de diabète sucré (56%) et les facteurs de risque cardiovasculaire à l’alcool (60%) et l’HTA. Le pied diabétique était la principale complication (42%). Conclusion : Le diabète sucré est fréquent. Il concerne souvent les femmes que les hommes, sujets de plus de 40 ans. Le pied diabétique est la complication la plus fréquente.
|
| Apport de la planification familiale dans la lutte contre les grossesses non désirées chez les femmes en âge de procréation dans la zone de santé de KASA-VUBU | Author : Jean Claude MATETE Nzoku, Mack MPINGIYABO Kabeya, Jocelyn KIASISWA Mvemba et J.O. ENGONDO | Abstract | Full Text | Abstract :Introduction : L’utilisation des méthodes contraceptives reste jusqu’aujourd’hui une préoccupation majeure de santé publique dans le monde entier ; toutefois, le choix des méthodes contraceptives est encore en contradiction chez les femmes en âge de procréation vivant dans les différents pays du monde. Méthode : Notre étude a porté sur l’apport de la planification familiale dans la lutte contre les grossesses non désirées chez les femmes en âge de procréation dans la zone de santé de Kasa-Vubu. La population concernée était constituée par l’ensemble des femmes en âge de procréation habitant la zone de santé de Kasa-Vubu. La taille de l’échantillon était de 255 femmes en âge de procréation. Nous avons recouru à la méthode d’enquête, à la technique d’interview et à l’échantillonnage aléatoire systématique. L’étude est transversale à visée analytique. La base des données et le traitement des données ont été réalisés en SPSS 24. Résultats : Sur 255 sujets enquêtés : 175 soit 68,6% des enquêtées ont noté que l’apport de la planification familiale dans la lutte contre les grossesses non désirées est suffisant, ce qui est supérieur au niveau d’acceptabilité fixé à 50%. Conclusion : Nous osons croire que ces indicateurs serviront de base pour orienter les informations nécessaires sur la planification familiale des femmes en âge de procréation.
|
| Obstacles au développement liés au système éducatif national. Analyses et perspectives | Author : Deltard RISASI Ongondjo et J. P. RAMAZANI BIN SABITI | Abstract | Full Text | Abstract :L’éducation occupe une place centrale au sein des sociétés humaines. Elle est présente sous diverses formes, dont la plus dominante est celle dispensée par les institutions d’enseignement primaire, secondaire mais aussi supérieur et universitaire. Cette étude a été élaborée suivant la méthode structuro-fonctionnaliste. La technique documentaire, et d’observation nous étaient utiles dans la consultation des livres, articles et la récolte des données sur le terrain. Le niveau de la pauvreté des parents et les conditions déplorables de travail et des études sont à la base de certaines entraves au développement du système éducatif congolais. Ces obstacles influencent négativement le niveau de la formation de la jeunesse estudiantine. Cette baisse continuelle du niveau d’études a atteint son paroxysme suite au désintéressement des pouvoirs publics et au déficit concernant la prise en charge du fonctionnement des universités et instituts supérieurs. L’organisation des enseignements universitaires adéquats exige la prise en compte des conditions de vie, de travail et du contexte de déroulement de la formation des jeunes universitaires. L’université est un cadre propice pour l’amélioration et le développement de la vie de l’être humain.
|
| Impact de coronavirus sur le niveau socio-économique des ménages dans les zones de santé de la ville de Kinshasa | Author : Mack MPINGIYABO Kabeya, M.B. MANSUEKI, Pycha LOKANDA Lohese, Ibrahimu ISSA, Jean-Claude MATETE Nzoku et Richard RISASI Etutu Junior | Abstract | Full Text | Abstract :Le coronavirus constitue actuellement un problème majeur de santé publique affectant l’économie de tous les pays du monde. Notre étude a porté sur l’impact de coronavirus sur le niveau socio-économique des ménages dans les zones de santé de la ville de Kinshasa. La population concernée était constituée par l’ensemble des chefs de ménage résidant dans les zones de santé de la ville de Kinshasa : Kinshasa, Kintambo, Ngiri-ngiri et Kalamu I. La taille de l’échantillon était de 216 chefs de ménage. Nous avons recouru à la méthode d’enquête, à la technique d’interview et à l’échantillonnage aléatoire systématique. L’étude est transversale à visée analytique. La base des données et le traitement des données ont été réalisés en SPSS 24. Nous sommes arrivés aux résultats suivants : le gain moyen ($)/mois avant la Covid-19 est de 518,01$ et pendant la Covid-19 le gain moyen ($)/mois est de 301,13$. D’où la relation est statistiquement significative (p<0,01) entre le gain moyen ($)/mois avant la Covid-19 et le gain moyen ($)/mois pendant la Covid-19. C’est pour dire que le coronavirus a un effet négatif sur le niveau socio-économique des ménages. Nous estimons que ces indicateurs permettront d’orienter des informations essentielles sur le coronavirus auprès des chefs de ménage dans le but de les aider à respecter les gestes barrières et permettre une amélioration de la santé de toute la population.
|
|
|